
On en parle dans la presse...
Blog des wagons : http://leswagons37.over-blog.com/
La Canne à swing fait encore rêver
09/10/2015
Samedi soir, les Wagons de Saint-Branchs ont affiché complet pour la venue de la Canne à swing. Tous ceux qui sont venus espéraient beaucoup du retour du quartet dans sa nouvelle formule. Ils ont été comblés. Kevin Goubern est toujours aussi virtuose et inspiré à la guitare. Ses amis Alexandre Voisin et Laurent Blet sont à la hauteur de son talent et de ses exigences musicales. Quant au nouveau venu, Eric Duverger, il semble avoir fait toujours partie de l'équipe.
Le show a ainsi procuré une heure et demie de plaisir au public. L'ensemble a débuté par un clin d'œil à ses antécédents avec une composition de Kevin en hommage à Django, couleur argentine. Dans l'esprit manouche, on a eu également des arrangements de succès : la musique originale (argentine) de « La Foule » ; des Brassens ornés de magnifiques improvisations en solo…
Et puis on a surtout découvert les nouvelles compositions de Kevin, interprétées en quartet, en duo ou en solo, avec les chorus de la section rythmique, et une formidable improvisation du percussionniste. Un tonnerre d'applaudissements et des rappels ont salué la performance de l'ensemble.
" Berg et Beck " aux Wagons : vraiment exceptionnel !
22/10/2015
Richard Violante et Didier Buisson ont ému, et ils étaient émus.
Vendredi dernier, la soirée aux Wagons a été exceptionnelle. Le théâtre du Passage est venu donner la pièce « Berg et Beck », adaptée du roman éponyme de Robert Bober, par Richard Violante, également metteur en scène et interprète du protagoniste de l'histoire.
Richard, dans son triple rôle, a pour compagnon de scène Didier Buisson, musicien au talent fou. Celui-ci a composé presque toutes les musiques qu'il interprète pendant la pièce. Elles « racontent » l'histoire autant que les mots du comédien : peurs, doutes, souffrances de Berg hanté par le souvenir de son ami d'enfance disparu dans les camps ; instants de liesse populaire du Vél' d'hiv' d'avant la rafle ou du Tour de France des années 50 ; froid glacial à l'énumération des camps de la mort…
Avec cela, la perfection des lumières de Sébastien Bochereau met en relief toute l'intensité des sentiments suscités par le contexte, le récit, les musiques. Le résultat est bouleversant.
De plus, cette représentation a eu lieu dans des wagons à bestiaux (certes recyclés, mais…), qui avaient fait le plein de spectateurs en phase avec l'œuvre et les artistes. Cela s'est achevé par des applaudissements ininterrompus pendant de très longues minutes, sans fausse sortie, et des larmes dans les yeux de part et d'autre. C'est rare, personne n'oubliera !
L'Amarante reprend son cours
30/10/2015
La compagnie de l'Amarante redémarre avec une équipe renouvelée. Une assemblée générale a eu lieu le 7 octobre, réunissant une vingtaine d'adhérents (sur 45) déterminés à poursuivre l'aventure des Wagons. C'est sous le nom d'Association des Wagons qu'ils ont décidé de travailler en 2016. « Mais nous restons l'Amarante jusqu'à la fin de cette année, précise Anne-Marie Renault, présidente sortante et réélue, car c'est sous ce nom qu'a été faite la programmation 2015. »
Le 20 octobre, la présidente et son bureau ont fait le point des objectifs définis à l'assemblée générale : présenter des projets susceptibles d'être éligibles à des aides institutionnelles, chercher des sponsors privés, finaliser une programmation annuelle avec possibilité de doubler des dates avec les salles amies, développer les spectacles de théâtre et des projets artistiques avec les établissements scolaires, ouvrir les Wagons à des associations locales pour des ateliers culturels, créer sur la communauté de communes une programmation de spectacles pour enfants. D'autres idées à affiner ont été émises : expositions, conférences, rencontre avec un auteur…
Les adhérents ont élu un conseil d'administration de 11 membres. Ceux-ci ont élu ensuite un bureau de 6 membres. Un appel est lancé auprès des adhérents et à des bénévoles pour une répartition des tâches pratiques à effectuer autour des manifestations.
Le bureau. Présidente, Anne-Marie Renault ; trésorier, Claude Kerautret ; secrétaire, Dominique Solamens ; membres actifs : Christine Voisard, Françoise Lafontaine, Serge Orivel.
Raquette Welsh, un clown de talent
28/11/2015
Raquette Welsh dans sa plus belle tenue de séductrice.
Vendredi 20 novembre à Saint-Branchs, les Wagons ont accueilli un spectacle clownesque qui a fait le plein de spectateurs de tous âges, et ce ne sont pas toujours les plus jeunes qui ont le mieux réagi. Le clown au programme était une femme, petite, mal fagotée et l'air gauche comme Charlot. Dans les traces du maître, elle est aussi à la fois drôle, subtile et émouvante.
Elle s'appelle Florence Andrès, incarne le personnage de Raquette Welsh, un être sensible en perpétuelle quête du grand amour. Jouant d'une gestuelle déliée, de mimiques mesurées, d'un langage minimaliste et d'une complicité maîtrisée avec les spectateurs, Raquette décline, sur tous les tons d'un comique teinté de tendresse et d'émotion, ses histoires d'amour souvent malheureuses, ses espoirs déçus mais sans cesse renaissants. Elle en appelle à Eros qui ne l'entend pas, prend elle-même son destin en main pour un résultat aussi peu glorieux. Elle bouge, virevolte, ressasse ses souvenirs gardés dans une mallette, invente des stratagèmes qui ne marchent pas, expérimente des liaisons avec des partenaires figurés par des objets hétéroclites. On rit beaucoup, on applaudit très fort et très longtemps l'artiste qui sait si bien pratiquer le si difficile art des clowns. Les spectateurs restent à la fin, car ils veulent rencontrer la comédienne qui les a séduits, eux ! C'était une très belle soirée.
L'élégance d'Hélène Maurice aux Wagons
07/12/2015
Samedi 28 novembre, à Saint-Branchs, Les Wagons ont fait le plein pour un rendez-vous avec Hélène Maurice, accompagnée de Francis Jauvain (accordéon, accordina, saxo) et Tony Baker (piano). Elle était attendue pour son nouveau tour de chant, « Hélène Maurice ou l'élégance terrienne », qui a comblé tout le monde.
Avec un parcours hors des sentiers battus, fort d'un répertoire d'exception qu'elle interprète à sa manière de sa voix chaude, forte ou nuancée toujours avec la même maîtrise, elle a rappelé brillamment, avec ses amis musiciens hors pair, son statut de Grande de la chanson française, en partageant avec le public des trésors de chansons de Rémo Gary, Allain Leprest, Bernard Dimey. Entre deux chansons, elle parle, séduit encore par sa faconde, annonce Julos Beaucarne par une anecdote cocasse avant de le chanter, swingue d'enfer « Les Souliers ». Elle est acclamée.
Gabriela Barrenechea, conteuse et chanteuse d'exception
23/12/2015
Samedi soir, les Wagons au complet se sont enflammés pour une artiste d'exception, Gabriela Barrenechea. Toute menue, dans une robe noire, dès son entrée en scène, l'espace lui appartient, son regard ardent fascine.
Elle chante, et sa voix, pourtant un peu abîmée ce soir-là, fait le reste. Le public est conquis. Il est embarqué dans les émotions, les douleurs, l'exil, mais aussi les rencontres heureuses, l'humour, une vie nouvelle. Chacun est suspendu à ce qu'elle dit ou chante de sa vie depuis le 11 septembre 1973, jour de la mort tragique d'Allende.
Elle chante son arrivée quelques années plus tard à La Rochelle avec son fils, sans le père, toujours en prison. Elle fait une chanson de la lettre de ce père à l'enfant. « Mais il ne s'agit pas de faire dans le pathos », dit-elle. Alors elle chante a cappella « L'Age d'or » de Léo Ferré. C'est magnifique, c'est l'espoir. Elle chante « Historia de un amor », air à danser de naguère popularisé en adaptation française par Dalida. Elle chante « Amor de mis amores », sur la musique latino originale qui avait fait « La Foule », succès de Piaf. Elle chante la merveilleuse « Lily » de Pierre Perret. Cet ancrage en France ne lui fait pas oublier sa blessure mais l'aide à trouver que la vie vaut d'être vécue, surtout à quelques jours de son envol pour le Chili.
Le jeune et talentueux Camilo Gonzalez l'accompagne intelligemment au piano. La soirée était inoubliable.
Les Deux Moiselles de B : talent, humour et originalité
04/02/2016
Les Deux Moiselles de B, ce sont Amandine de Doncker et Juliette Rillard, artistes au talent éclatant. Invitées des Wagons de Saint-Branchs samedi soir, elles ont fait un triomphe avec leur concert « Cabarette ».
Les deux jeunes femmes ont joué un spectacle emballant, plein de rythme, de fantaisie rafraîchissante et d'humour intelligent, un patchwork très réussi de chansons connues de tous ou tombées dans l'oubli, ou bien encore méconnues.
Douées, drôles avec naturel, avec elles, les spectateurs vont de surprise en surprise pour leur plus grand plaisir. Elles ont conçu un show original, qu'elles offrent avec une générosité et un enthousiasme contagieux. Aux wagons, elles ont fait, en plus, le cadeau de jouer et chanter en acoustique intégrale, et ne se sont pas privées de mêler un public ravi à leur jeu.
Quel plaisir de revisiter en riant « Itsi bitsi bikini » orné de fines mimiques, d'entendre de facétieuses versions de « Je suis seule ce soir » ou de « Sombreros et mantilles »". Quels éclats de rire francs et massifs quand Juliette, sur les superbes trouvailles musicales d'Amandine, se fait vamp et diablesse, brocarde un maître-nageur musclé et frimeur ou joue la neu-neu dans « Cucul », mettant en lumière de jeunes auteurs tels que Néry Catineau, Valérie Renault ou Thomas de Pourcy. Cette soirée a été un divertissement de choix.
« Polaire »
C'était aux Wagons St Branchs. Une matinée spectacle-enfants. Une grande première très réussie pour l'équipe des Wagons. Les enfants affluent, suivis de leurs parents et grands-parents. "Polaire", c'est l'histoire toute simple d'un petit lapin blanc qui s'ennuie..
La comédienne, Toinette La Fontaine fait apparaître divers animaux sous forme d'origamis blancs, baleine, éléphant, paon, qui finiront dans un petit train en bois accrochés à une branche..
Les enfants-spectateurs commentent, s'exclament parfois, rient, font rire.
Puis vient la danse des ours, en ombres chinoises.
Les enfants jouent le jeu,en lançant de petits avions de papier qui décrochent des nuages ouatés.
Mélodies légères, très légères. Grégoire Simon, à la guitare, au violon et au chant, et Toinette La Fontaine au chant.
Le spectacle est frêle, fragile même, mais les enfants présents y trouvent leur compte. N'est-ce pas là l'essentiel après tout ? Les enfants sont heureux et les parents aussi.
On applaudit très fort les deux comédiens. (Article rédigé par Dominique Solamens).
« Arrimons-nous on s’en fiche ! »
C’était hier, vendredi 18 Mars, aux Wagons St Branchs…
Salle ultra comble.
À la guitare, seul sur scène, Kévin Goubern, virtuose, yeux clos, improvise une intro.
Apparaît Véro L.P., longue robe chinée, mince et grave.
Elle chante Nougaro. D’où le titre du spectacle, sûrement énigmatique pour beaucoup d’entre nous, ‘’ Arrimons-nous, on s’en fiche !’’
Les mots-poèmes du grand Nougaro reprennent vie dans la bouche de cette grande interprète qu’est Véronique Le Postec (son vrai nom) !)
On peut désormais la traiter, sans risque aucun, de ‘’sociétaire des Wagons’’, puisqu’elle en est, de mémoire, à sa cinquième ou sixième prestation dans ce lieu magique.
L’an dernier, pratiquement à la même époque, dans les Wagons, lors d’une mémorable soirée festive, elle croise Kévin Goubern, qui, au débotté, l’accompagne sur une chanson.
C’est ainsi qu’est né leur duo artistique.
Avec Bonheur.
Complicité.
Les deux s’entendent à merveille.
Kévin, toujours souriant, les doigts prestes, agiles, sur sa guitare, et la chanteuse-interprète, sobre de gestes, mais juste, toujours.
Le tour de chant est un art difficile.
Dès la première chanson, en espagnol, le duo cueille le public.
Ce sera ainsi, tout au long de ce magnifique spectacle : thème : ''la rencontre''.
Véro L.P. chante Nougaro, bien sûr, mais aussi Brel (Les vieux amants) superbe, et Jonasz, (les fourmis rouges) que le public réclame en rappel.
Elle chante Violetta Para (Gracias a la vida) que Gabriela avait chantée dans ce même lieu.
‘’Vie violente’’( Nougaro/Vander) au top du top.
Et n’oublions pas :’’Dans une ferme du Poitou, un coq aimait une pendule’’ (Nougaro/Vander toujours) Superbe interprétation.
Et tout cela dans la joie, le rire parfois, et cette faculté qu’ont ces deux-là, de nous communiquer ce bonheur d’être là, sur scène, et de chanter, et de jouer.
Véro L.P., mais ça, on le savait déjà depuis longtemps, est une très grande interprète, une femme de scène joyeuse et libre, et terriblement émouvante, surtout lorsqu’elle chante Barbara.
Kévin Goubern (La canne à swing Little Rina, références !), à la guitare et à l’impro décalée et drôle, est au summum de son art, fluide et jazzy, et blueseux à souhait, et, comme sa partenaire de scène, profond, et immensément généreux.
Le public des Wagons leur a réservé une ovation tumultueuse et heureuse !
Quel beau duo !
Et vivent les Wagons !!!!
Triomphe mérité pour Serge et Catherine
08/04/2016
Catherine Raynaud et Serge Rigolet ont emballé le public des Wagons.
Dimanche après-midi aux Wagons, la salle était comble pour Serge Rigolet et Catherine Raynaud. Parés de leurs costumes de Désiré et Marguerite, ceux-ci ont été récompensés par de longues acclamations au terme du concert. Dans un décor de bistrot des années 30 apparaît l'accordéoniste Désiré, pour une belle intro d'ambiance. Marguerite suit, proposant à la criée une partition. Elle attaque avec du Mouloudji, continue par les incontournables Damia, Fréhel, Marie Dubas et Piaf, forcément. On est à fond dans les mélodrames pour de vrais frissons, des coups tordus, des trahisons, et les coups de surin au bal du samedi soir, ambiance Casque d'Or. Catherine va d'un personnage à l'autre avec classe, avec toute sa personnalité, brillamment accompagnée par la virtuosité et l'inspiration de Serge à l'accordéon. C'est un spectacle magnifique, à revoir sans hésiter.
Enchantement, émotions profondes avec Madera Em
06/05/2016
Les regards croisés des deux artistes en disent long sur la qualité de leur fusion musicale.
La soirée de concert, vendredi soir, aux Wagons, a littéralement envoûté le public. La force d'expression de la voix d'Armande Ferry-Wilczek et son jeu subtil au violoncelle, en harmonie parfaite avec les accords et les rythmes d'Étienne Besnier, magicien de la composition et guitariste virtuose, ont créé une atmosphère à toucher le cœur de chacun.
Ce duo d'exception, c'est Madera Em. Il propose un spectacle bouleversant. Le chant profond et puissant, au registre étendu, est magnifié par les partitions instrumentales et par les prouesses d'Étienne avec ses boucles réalisées en direct au sampler qui ajoutent des accords et des percussions à la partie orchestrale, plus la voix d'Armande pour former des chœurs. Cela atteint un niveau émotionnel à donner des frissons.
Tant de talent et de brio sont au service de chansons magnifiques, interprétées comme des mélopées ou des complaintes, des odes ou des chants de révolte, qu'Armande enchaîne judicieusement par de courts extraits de beaux textes poétiques.
Le merveilleux est qu'avec ces quelques phrases d'introduction en français, elle fait entrer les spectateurs dans son univers chanté en différentes langues étrangères. Pas besoin de traduction, ils comprennent.
Au fil du concert, le public a été transporté au point de chavirer de plaisir. Il a réservé un énorme triomphe à ces deux artistes exceptionnels.
'' Aux armes, Marguerite ! '' : un trésor de tragédie
27/05/2016
Véronique Chabarot, bouleversante.
Vendredi dernier, les Wagons de Saint-Branchs ont affiché complet pour la soirée coup de cœur de l'association Les Wagons, qui programmait Véronique Chabarot dans sa dernière création « Aux armes, Marguerite ! ». Dès l'apparition de la comédienne, dans un décor d'autrefois, les spectateurs sont dans son univers. Elle étend son linge en fredonnant « La Victoire » puis, assise sur une bassine renversée, elle crie le texte patriotique du Pouvoir, froisse et jette la feuille qu'elle vient de lire. Elle est une femme dont le mari, un Poilu de la Grande Guerre, est au front. Elle est du nombre de toutes celles qui seront seules à l'arrière pendant quatre ans. Elles font le travail des absents aux champs, à l'usine d'armement, à la conduite des tramways, à la boutique… Tout en poésie et en symboles, elle représente toutes ces femmes ou les évoque au moyen de poupées, ses nénettes, à qui elle donne la parole. Elle évoque la fille à soldats et l'infirmière, elle est elle-même combattante, mais pour sonner la révolte des femmes contre l'effroyable tuerie. Elle continue sa lutte après la guerre pour dénoncer la non-reconnaissance de leur sacrifice.
Véronique Chabarot a fait vivre cette fresque poignante avec un immense talent, à partir de l'histoire de ses propres arrière-grands-parents. Elle a reçu une énorme ovation d'un public bouleversé.
Final en beauté, aux Wagons avec Choro de Aksak
03/06/2016
Mattias Dragomirovic, Gilles Chauprade et Florent Sebchat ont enchanté le public par des musiques enthousiasmantes.
La saison culturelle des Wagons, à Saint-Branchs, s'est achevée en beauté samedi.
Toutes les places étaient occupées par un public prêt à vibrer aux accents de musiques brésiliennes et balkaniques promises par l'affiche.
Le trio Choro de Aksak est entré en scène et le charme a immédiatement opéré. Avec quelques belles mélodies ensoleillées du Nordeste, aux rythmes dansants, aux accents voluptueux, Mattias Dragomirovic, Florent Sebchat et Gilles Chauprade ont mis les spectateurs en mode rêverie.
Le jeu subtil, tout en finesse, était d'autant mieux perçu que le concert s'est fait en acoustique, ce qui permettait de distinguer les partitions de chaque instrument et d'en goûter les nuances dans l'harmonie d'ensemble : un délice !
Le passage à un air traditionnel macédonien a changé de climat musical sans bousculer l'oreille de l'auditeur.
C'est une prouesse des artistes, qui ont su, par leur interprétation et le choix des instruments, créer un lien entre des airs traditionnels si différents en apparence. Plusieurs rappels Sans jamais les dénaturer, ils ont trouvé, de part et d'autre, les couleurs, les rythmes, et, surtout, l'ambiance de fête et de mélancolie mêlées, passerelle entre les deux cultures.
Le public s'est emballé tout au long d'airs enthousiasmants. Il a apprécié le talent fou des musiciens, les a acclamés. Il a réclamé et obtenu plusieurs rappels. C'était une magnifique soirée de clôture.
Dédicace avec Adrian Mathews
13/06/2016
La rencontre avec Adrian Mathiews a été riche d'échanges sur le travail d'écrivain.
Adrian Mathews, écrivain britannique habitant en Touraine, était l'invité des Wagons à Saint-Branchs vendredi 3 juin pour les dix ans de la bibliothèque. Il a présenté deux de ses romans traduits en français, « Le chapeau de Victor Noir » et « Le tableau de l'apothicaire », publiés chez Denoël. L'écrivain a expliqué sa méthode de travail : « D'abord, une longue recherche, historique ou scientifique selon l'univers du roman ; des repérages sur plan de la ville qui sera le lieu de l'action. Après quoi, dit-il, je laisse l'intrigue se construire au fur et à mesure de l'écriture. Je peux même me laisser surprendre par l'arrivée d'un personnage imprévu et qui pourra avoir un rôle important ». L'échange avec les quelque vingt personnes présentes a été abondant.
Il s'est achevé par une séance de dédicaces très appréciée.